Act’ice est le programme d’accompagnement et de mise en réseau des projets qui favorisent la réinsertion des personnes ayant été condamnées par la justice.
Au sein de l'association Capso, Lydie Chaudet crée dans l'Ain un service de prévention de la récidive destiné aux auteurs de violences conjugales. Pour n’être pas consensuelle, sa solution recherche l’efficacité. Afin de bien développer ce projet, Lydie a suivi le parcours Act’ice en 2023.
La Coop CNV forme les personnels de l'administration pénitentiaire comme les personnes détenues à la communication non-violente.
Au sein de La Coop CNV, Guillemette Porta utilise les outils de la Communication Non Violente (CNV) pour prévenir et réduire la violence en détention et en milieu ouvert, en formant aussi bien les personnels de l’administration pénitentiaire que les personnes sous main de justice. Guillemette Porta. Qu'est-ce que la Communication Non Violente peut apporter au monde de la justice pénale ? La Communication Non Violente, c'est une façon d’être en relation respectueuse de soi et d’autrui. Nous formons les personnes sous main de justice à développer des compétences relationnelles pour soutenir leur réinsertion. Au-delà, je suis convaincue que c’est en apportant ces nouvelles compétences à tous les acteurs du milieu pénitentiaire que la violence pourra diminuer et que la réinsertion aura le plus de chance de fonctionner. Où en était ton projet lors de l’appel à projets Act’ice l’an passé ? A La Coop CNV, nous proposons des formations à la CNV dans tous les secteurs. Depuis 6 ans j’interviens dans le secteur pénitentiaire avec d’autres acteurs et j’ai eu envie de nous rassembler dans un pôle justice-prison au sein de La Coop CNV, afin de rendre nos activités plus visibles et plus pérennes. La Coop CNV forme les personnels de l'administration pénitentiaire comme les personnes détenues à…
Tiffanie Joannier.
art-exprim est une association qui soutient des artistes et donne accès à la culture à des publics variés. Ayant démarré une activité en milieu carcéral, leur parcours avec Act'ice leur a donné des pistes et de la visibilité pour aller plus loin, comme le racontent Tiffanie Joannier et Audrey Lerible. Tiffanie Joannier. Où en était votre projet avant l’accompagnement ? En 2019, contactées par l’administration pénitentiaire, nous avions lancé des projets en milieu fermé : des artistes interviennent en prison ateliers avec détenus autour de leur pratique artistique. Quand nous avons répondu à l’appel à projets en 2022, c’était notre troisième année d’intervention en milieu carcéral. Nous intervenions dans quatre prisons. Quelles étaient vos attentes ? Nous faisions face à un enjeu d’équilibrage du modèle socio-économique de cette activité nouvelle : les financements ne couvraient pas les frais de coordination. Pour la pérenniser, nous avions besoin de savoir comment évaluer son impact afin de trouver une possibilité d'évolution via l’essaimage ou le changement d’échelle. Ces notions étaient encore un peu floues à nos yeux.Enfin, nous voulions rencontrer d’autres professionnels de ce secteur pour trouver des pistes de mutualisation afin d’améliorer la résilience de notre modèle économique. Notre association artistique ne prétend pas être une association de placement extérieur, mais…
Les neuf projets de la nouvelle promotion d’Act’ice promeuvent des solutions innovantes pour favoriser la réinsertion avant et après la fin de peine.
Avec l'association Possible et l'ensemble de nos partenaires d'Act'ice, nous avons construit un outil d’évaluation spécifique aux projets de réinsertion de personnes condamnées par la justice.
Act’ice, notre accompagnement des projets de réinsertion des personnes incarcérées, coopère avec avec l’agence d'Etat Atigip en créant un prix pour récompenser les innovations en la matière et pour accélérer les coopérations.
Cette année encore, le programme Act’ice accompagnera neuf projets qui favorisent la réinsertion des personnes condamnées par la justice.
Avec son association Toi-même Tu Parles, Valentine de Muizon bénéficie de l’accompagnement du programme Act’ice qui lui permet de mieux se structurer et de bien comprendre le monde de la justice pénale.
Accompagnée par Ronalpia et Possible dans le cadre du programme Act'ice, l'école de développeurs à vocation sociale Webforce3 a pu mieux comprendre les complexités du monde carcéral.
Lou Isadora Anaya - La Lucarne d'Ariane
La Lucarne d'Ariane propose d'utiliser les métiers de la culture et du spectacle pour faciliter la réinsertion des personnes sortant de prison.