Retrouvailles des intrépides aindinois à Bourg

Une quinzaine d’intrépides accompagnés en 2021, 2022, 2023 et 2024 sur le territoire de l’Ain se sont retrouvés pour échanger avec de nombreux acteurs du territoire. Ils étaient réunis le 16 janvier à la Maison de la culture et de la citoyenneté à Bourg-en-Bresse.

Nous avons eu le plaisir de redécouvrir certains projets accompagnés sur le territoire à travers le témoignage des intrépides.

Francois Vuaillat, qui a fait carrière dans la plasturgie à Oyonnax, a brandi une brosse à dents face à l’assistance. Faite de plastique mélangé, celle-ci ne pourra pas être recyclée. C’est pourquoi François a créé une « usine éphémère » qui absorbe tout : cartes de fidélité, plaquettes de médicaments, casques de chantier… Tout est broyé et pressé pour créer des pièces d’une sorte de jeu de construction pour fabriquer de des bacs à fleurs, pavés de sol, abris de jardin… Les bénéfices réalisés seront reversés à la recherche médicale.

Lydie Virgina-Salas a offert un moment de relaxation à toute l’assistance : silence, respiration ventrale… Elle crée une maison ressource en santé mentale pour les personnes en situation de fragilité psychique : burn out, dépression, hospitalisation… « Il s’agit de ramener l’humain au cœur des préoccupations, de leur rappeler qu’ils sont importants et ont le droit de prendre soin d’eux », explique-t-elle. Au programme : balades en nature, yoga, thérapies, activités manuelles, danse…

C’était aussi l’occasion de revoir des fidèles de la communauté des intrépides comme Xavier Ravot qui a créé L’Atelien, un lieu où les savoir-faire artisanaux sont pratiqués, partagés, transmis, mis en commun. Situé à Péronnas, ce tiers lieu est accessible à tous : artisans, débutants, artistes…

Lucile Folliot a créé Villâges pour proposer des rencontres entre les générations afin de créer des liens solidaires. Aujourd’hui, elle développe des activités au sein d’un ehpad avec une troupe artistique.

Nelly Richard propose une plate-forme web afin que les cantines puissent directement passer commandes auprès d’un catalogue de producteurs locaux et bio. Elle a démarré avec six cantines scolaires dans la Dombes.

Thierry-Laurent Polter, lui, relance son projet autour de l’éducation au numérique pour les personnes âgées et autres victimes de la fracture numérique.

Impossible de citer tout le monde, mais les projets vont bon train dans l’Ain !