Financer l’innovation sociale, c’est s’engager dans un partenariat au service des fragilités de notre société

Financer l’innovation sociale,
c’est s’engager dans un partenariat
au service des fragilités de notre société

Crise budgétaire, crise écologique, instabilité internationale : le monde est en mutation, la société évolue. Sur nos territoires, les problématiques d’aujourd’hui ne se traitent pas avec les outils d’hier. De la même manière que l’innovation technologique répond aux défis techniques, l’innovation sociale doit se muscler pour répondre aux enjeux sociaux et écologiques.

Les entrepreneurs sociaux d’Auvergne-Rhône-Alpes sont en première ligne pour répondre à ces enjeux.

Pour y parvenir, nous avons notre méthode : nous créons des ponts entre acteurs très différents et nous facilitons les coopérations. Voici quatre exemples parmi tant d’autres.

Trouver des solutions diversifiées, adaptées et humaines à la prise en charge des besoins des personnes âgées en lien avec les plus grands groupes de protection sociale comme AG2R La Mondiale.

Ludovic Pendariès

Innover de manière très fine pour transformer les déchets en ressources, en lien avec de grands comptes comme Suez et la Métropole de Lyon.

Faciliter l’émergence de solutions pour favoriser la réinsertion de personnes sortant de prison et diminuer la récidive, en partenariat avec l’administration pénitentiaire et le ministère de la Justice.

Renouveler le lien social et les services de proximité dans des bourgs ruraux ou des petites villes en redonnant vie aux commerces locaux, en travaillant main dans la main avec les collectivités locales comme la communauté du Pays voironnais et bien d’autres.

Dans ces quatre exemples, nous relions des entrepreneurs sociaux à des grandes entreprises ou institutions. Celles-ci ne sont pas seulement des financeurs : auprès de notre communauté, elles viennent s’approvisionner en idées nouvelles, en capacité d’expérimentation, de mobilisation. Elles viennent chercher la souplesse qu’elles n’ont pas toujours. Elles apprennent et s’inspirent, mènent avec nous des réflexions prospectives.

Par rapport au secteur privé lucratif qui vise toujours la rentabilité et le nombre, l’économie sociale et solidaire va vers les personnes les plus fragiles de notre société : seniors dépendants, personnes marginalisées, handicaps lourds. Plus adaptable et plus innovante, elle se concentre sur les besoins les plus spécifiques.

Financer l’innovation sociale, c’est s’inscrire dans une société de coopération ancrée dans nos territoires, et en tirer un retour sur investissement aussi bien pour l’intérêt général que pour l’emploi.