Épilogue, la filière qui rassemble les initiatives qui changent notre regard sur la mort, vient de publier son carnet d’innovations sociales. De quoi penser autrement un sujet qui nous concerne tous·tes.
Invisibilisée dans nos relations sociales, nos politiques publiques, nos espaces urbains, la mort est un tabou de notre société. Et quand son heure vient, les non-dits créent une douleur supplémentaire.
Trop de verrous freinent une prise en charge globale et humaine, laissant des personnes et des territoires vulnérables et sans réponse.
Face à ces limites, des initiatives engagées dessinent les contours d’une filière plus responsable et solidaire.
Ces innovations apportent des réponses concrètes, mais peinent encore à se développer. Elles se heurtent à plusieurs freins : le poids persistant du tabou autour de la mort, la fragilité de leurs modèles économiques, et la difficulté à faire émerger ce sujet dans l’agenda politique, tant il reste sensible.
En 2024, le Kiif a décidé d’épauler la structuration de cet écosystème. Nous avons créé Épilogue, notre première filière audacieuse dédiée aux innovations sociales qui changent le regard sur la mort en France. C’est dans cet élan que ce carnet voit le jour !
Pour la première fois, un ouvrage défriche et s’interroge de façon transversale sur les enjeux liés à la fin de vie, au deuil et au funéraire.
Il met en lumière les innovations sociales qui participent à la création de nouveaux récits et de nouvelles pratiques.
Il propose, avec humilité, une nouvelle vision collective de la mort. Une vision ancrée dans des convictions sincères : la vulnérabilité comme point central, la multiplicité des regards, l’articulation entre intérêt général et logique marchande.
Il explore dans quelle mesure l’économie sociale et solidaire peut réinventer notre rapport à la fin de vie, au deuil et aux pratiques funéraires.
Il ne s’agit pas de définir UNE vérité absolue de la mort, mais de construire une vision partagée au service des innovations sociales que nous portons avec Épilogue.
Parce que la mort, c’est une question de lien social, de sens, de vivre ensemble et de faire société.
Pour télécharger le carnet, laissez-nous vos coordonnées !
